21 mars 2011 à 16h30
Salle du CRPS (Escalier N – 3ème étage) H 604
Sorbonne
14 rue Cujas 75005 Paris
Intervenant : Lisbeth GASCA,
doctorante Université Paris 1 (CESSP-CRPS)
Intitulé : « Les
mobilisations pour la légalisation de la peine à perpétuité au nom de la
protection des droits des enfants en Colombie »
Discutante : Carolina HERNANDEZ,
doctorante Université Paris 1 (CESSP-CRPS)
Résumé de l’intervention :
Lisbeth
GASCA présentera son travail de recherche de master portant sur la construction
d’une « cause sans adversaires » par trois parlementaires colombiens.
Alors que la peine à perpétuité est constitutionnellement interdite en
Colombie, de 2006 à 2010 pouvait s’observer un activisme en sa faveur dans
différents secteurs.
Partant
du champ médiatique en tant que réaction généralisée d’indignation provoquée
par une affaire particulièrement saisissante sur le plan émotionnel, c’est par
un travail de traduction spécifiquement juridique à portée
universelle que les trois élus transforment cette réaction en possible
instrument d’action publique défendable dans le champ politique. Mais, alors
qu’ils commencent à construire un consensus autour de la réforme constitutionnelle
proposée, l’impossibilité de la discuter et donc de la voter, transforme leur
mobilisation interne en échec sans que ce revers mette pour autant en
discussion l’existence de celle-ci.
Dés
lors, c’est en entrepreneurs
de cause qu’ils investissent
l’espace extra-parlementaire, à la recherche du soutien nécessaire pour se
faire entendre dans le champ politique qu’ils n’ont pas réussi à
« soumettre » malgré l’absence d’opposition organisée.
C’est
par l’apprivoisement d’un
instrument de démocratie participative – le référendum constitutionnel – que la
défense de leur cause prend forme d’une toute autre mobilisation : En
effet, alors que dans le champ politique il s’agissait de défendre la peine à
perpétuité en tant qu’instrument de prévention, il s’agit sur l’espace
extra-parlementaire de promouvoir une décision populaire sur le sujet.
Ainsi,
à travers ce cas il s’agira principalement d’interroger l’analyse des
mobilisations dans leur évolution ainsi que la pertinence de l’interprétation
de l’échec ou du succès de celles-ci.
Intervenant : Florencia SALVIA,
étudiante en M2 Relations Internationales à Paris 1
Intitulé : « L’internationalisation
du mouvement paysan argentin: l'exemple du Mouvement Paysan du Santiago del
Estero»
Discutante : Clémentine BERJAUD,
doctorant Université Paris 1 (CESSP-CRPS)
Résumé de l’intervention :
Dans
le cadre de ce mémoire du M2 Relations Internationales Recherche, nous allons aborder
la création du Mouvement Paysan du Santiago del Estero : MOCASE. Le
contexte national pour leur apparition sera celui de la défense de leurs terres
face à l´expansion de la monoculture du soja au sein d´un Etat concerné par les
intérêts des firmes transnationales, notamment Monsanto.
Il
s´agit d´analyser à partir d’une optique sociopolitique comment ce mouvement,
né à l´intérieur d´une des provinces les plus pauvres de l´Argentine, a dû
s´insérer dans le contexte international pour défendre la cause de la
souveraineté alimentaire.
Pour
expliquer sa mobilisation, nous allons analyser les partenariats établis avec
d´autres acteurs à niveau international, notamment avec une autre organisation
paysan agissant à ce niveau : VIA CAMPESINA.
Il
convient enfin d’expliquer la conformation de ce mouvement social dans le
contexte plus général de la diffusion d´une mondialisation inégale et d´un Etat
Latino-Américain assujetti aux directives du marché international.
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